La Cure 7 rue Tra l’église - 30770 Aumessas du 2 au 31 août du vendredi au mardi de 15h à 19h fermé mercredi et jeudi Entrée libre |
EDWARD S.CURTIS DOROTHEA LANGE ANSEL ADAMS Trois regards sur les États-Unis d'Amérique de 1900 à 1945 du 2 au 31 août 2025 Le moment nous parait opportun de revenir, en raison de l’actualité, sur un pan de l’histoire moderne des États-Unis, de 1900 à 1945. Nous avons choisi trois des plus grands photographes américains pour illustrer ce propos. Edward S.Curtis qui documenta la culture amérindienne alors que ces peuples natifs et leur culture étaient menacés. Dorothea Lange appelée à participer à l’aventure de la FSA (Farm Security Administration) et ses images iconiques de la grande crise de 1929. Ansel Adams dans un registre inhabituel, lui le grand paysagiste, et son travail sur l’internement d’américains d’origine japonaise en Californie. C’est avec l’une des plus fascinantes aventures photographiques de la première moitié du vingtième siècle que débute cette exposition, et les célèbres clichés du photographe des Amérindiens de l’Ouest américain et de l’Amérique du Nord : Edward Sheriff Curtis. De 1900 à 1930, il produisit plus de 50 000 images. Il incarne l’un des plus impressionnants exemples d’une photographie documentaire, entre anthropologie, ethnologie, enquête et documentation centrée sur un sujet unique. Dans ce travail d’une vie, Edward S. Curtis, celui que les indiens nommèrent « l’Attrapeur d’Ombres », réussit le pari de saisir pour l’éternité la beauté d’un monde à jamais disparu. L’exposition se poursuit par le travail de la célèbre photographe Dorothea Lange, dont le portrait qu‘elle fit en 1936 de Florence Owens Thompson, plus connue sous le nom de «migrant mother» est devenu iconique. C’est à la suite de la grande crise de 1929 que Dorothea Lange est recrutée par La Farm Security Administration (FSA, un organisme américain créé par le Ministère de l’Agriculture pour venir en aide aux fermiers les plus pauvres), et intègre la section photographique auprès d’autres grands noms comme Walker Evans. Son travail emblématique sur la grande Dépression qui témoigne des conditions de vie et de travail des Américains ruraux est d’une grande force émotionnelle visant à dénoncer les injustices et infléchir l’opinion publique. La dernière partie de l’exposition traite d’un sujet peu connu. Pendant la Seconde Guerre mondiale, quelques cent dix mille ressortissants américains « mais » d’origine japonaise ont été placés dans des camps d’internement à partir de 1942 après la débâcle de Pearl Harbour. C’est en 1943 qu’Ansel Adams se décide à documenter le plus célèbre d’entre eux, le camp de Manzanar, situé au pied de la Sierra Nevada, au nord de Los Angeles en Californie. Celui qui deviendra par la suite l’un des photographes américains les plus réputés y réalisera plus de deux cent portraits à la chambre 4x5, mais rendra aussi compte de la vie quotidienne des prisonniers. Et les quelques paysages qui émanent de ce travail préfigurent son œuvre future. VERNISSAGE LE SAMEDI 2 AOÛT À 18H en savoir plus |
PROJECTION-RENCONTRE
CÉDRIC GERBEHAYE
Vendredi 29 août à 18h
à AUMESSAS
ImageSingulières a invité le photographe Cédric Gerbehaye en résidence de création de l'automne 2024 au printemps 2025.
En avant-première de l'exposition qui se tiendra au Château d'Assas - Le Vigan à partir de septembre, Cédric Gerbehaye présentera ce travail lors de cette soirée de projection-rencontre.
À cette occasion nous lancerons le livre de cette résidence co-édité par Le Bec en l'Air et CéTàVOIR.
Salle des fêtes d'Aumessas
Tout public / Gratuit
dans la limite des places disponibles.
La rencontre sera suivie d'un apéritif offert par ImageSingulières au Café de la Gare à Aumessas.
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Restauration au Café de la Gare, réservation conseillée au 06 51 60 40 73.J’ai le grand plaisir de vous annoncer que, dès le samedi 12 Avril, mon exposition permanente ouvre ses portes en plein cœur du centre historique d’Arles, au 4 rue de l’Hôtel de Ville. C’est avec beaucoup d’émotion que je m’inscris dans cette dynamique artistique, en présentant mon travail de façon permanente. Exposer à Arles est une véritable consécration pour un photographe. Cette ville, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, est aussi l’une des capitales internationales de la photographie. Chaque été, elle vibre au rythme des Rencontres d’Arles, attirant artistes, passionnés et curateurs du monde entier. Vous y retrouverez les œuvres de ma série Requiem pour pianos. Pour enrichir l’expérience, des installations sonores accompagnent certaines œuvres, et une salle de projection immersive vous plongera encore plus dans mon univers. |
Le site internet : https://romainthiery.fr/ |